Aurèle est une voisine, mais je ne la connais pas personnellement.
Née à La Baule en 1972, elle vit et travaille à Nantes.
C'est en 1996 qu'elle participe à sa première expo de groupe.
LE CIRQUE est une étape dans son parcours photographique qui est très diversifié.
Pour faire connaissance, voici quelques images trouvées sur son site.
Tout d'abord, des polaroïds. Aurèle HARDOUIN a utilisé cette technique un peu aléatoire pour divers reportages.
J'avoue rester un peu perplexe devant ce type d'images qui me fait davantage penser à de "la déco". Il s'agit peut être de l'ivresse du trapéziste ! La photographie floue (en bougeant l'appareil, ici) peut donner des effets picturaux intéressants (c'est pour cela que je parle de déco) mais dont le sens me semble très artificiel. Vous verrez plus loin que je ne suis pas viscéralement hostile au flou...
Sur son site, on découvre aussi des images en noir et blanc de tendance assez conventionnelle.
Puisque c'est sur son site, c'est son choix. On ne peut pas parler de style original. Voici des photographies que nous avons tous faites (ambiance, documentaire, humaniste sont des mots qu'on peut employer pour les qualifier).
Bien sûr, je préfère de beaucoup cette approche. Sur son site, d'autres images avec premier plan important sont présentes : faut-il y voir une signification ?
La dernière exposition signalée d'Aurèle HARDOUIN concerne un reportage à Taïpeï. Les tirages (9 exemplaires pour chaque image) sont en vente - voir son site.
Elle nomme son travail récent "Sombres rêveries" : des paysages un peu sinistres, sans doute pris à partir de la vitre d'un train, d'un car ou d'une voiture. Ici, on ne reste pas indifférent. Même si l'effet est déjà très connu (mais tout n'a-t-il pas déjà été fait ?), on rattache ses impressions fugitives à notre vécu, peut-être à nos peurs et à nos fantasmes enfantins. Voici un flou bien justifié.
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