Ce Festival de cirque se termine : ceux qui n'y sont pas allés (comme moi) ont pu suivre sur Burguscircus les différents spectacles grâce aux photos de Christian SUDRE, se rendre compte de l'environnement remarquable et apprécier l'ambiance par quelques vidéos. Beau travail de Genis MATABOSCH comme d'habitude.
Christrian nous a mis l'eau à la bouche aussi en présentant le super programme papier qu'il nous tarde d'avoir.
Et puis, François DEHURTEVENT met une première sélection sur Aucirque.
De cette galerie, je vous propose deux images (il faut bien illustrer les propos !). Deux photos particulièrement intéressantes parce qu'elles sortent de l'illustration conventionnelle.
Cette image au grand angle restitue l'espace de la piste dans une dynamique très explicite. Et même si ce n'est pas le moment fort du numéro, énormément de puissance se dégage de la scène. Mais hélas, on reste, du point de vue pictural, dans de l'illustration au premier degré à cause de la multiplication des éclairages (pas moins de 20 dans la photo !), tous parfaitement inutiles au moment t de cette photo. Voilà une des raisons qui me fait décrocher totalement de la prise de vues de spectacle. Le photographe n'est plus qu'un appuie-bouton qui ne maîtrise rien de ses éclairages. Pour rendre cette photo efficace et exceptionnelle, il faudrait parvenir à éliminer la majorité des projecteurs... Vaste besogne.
Pour remédier à cet inconvénient, j'ai très souvent éliminé des lampes de mes photos et surtout choisi de resserrer le cadrage (ce qui les met hors cadre d'emblée). C'est le plan qu'a choisi l'ami François pour cette seconde photo.
La main relevée de cette artiste donne à l'image un intérêt décuplé. Nous savons qu'elle ne fait pas signe à un quelconque spectateur (en l'occurrence le photographe) mais que ce geste fait partie des mouvements de sa contorsion, il n'empêche qu'elle devient ainsi davantage humaine, que son visage (comme souvent particulièrement inexpressif) gagne ainsi une présence inattendue. Voilà une photo que j'aurais aimé prendre mais où je n'hésiterais pas à resserrer sérieusement le cadrage...
Merci François.
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