Miquel RIBOT à nouveau sur le Festival de cirque de Figueres

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En cliquant sur ce lien, vous trouverez un article sur Miquel Ribot (date du 23 mai 2015).
L'an dernier (20 mai 2014), j'avais présenté le travail de ce photographe, tout à fait passionnant lorsqu'il retrouve l'essence du numéro mais moins intéressant quand il ne sait pas se limiter dans la multiplication des images. Enfin, c'est mon point de vue. Des photos qu'il est quand même nécessaire de regarder.

C'est beau sur le plan graphique : une spirale colorée qui éjecte l'artiste Agostino Maltese, comme un insecte qui tente de s'échapper d'une fleur carnivore !

Ici, sur le plan documentaire, c'est parlant. Dix mimuntes réduites en une image totale. Très technique mais pas très beau. Comme le numéro d'ailleurs qui est une prouesse qui ne peut pas donner une belle image. Evidemment, ces rais de lumière (inversés) créent une ambiance... (artistes de Pyongyang)

Le moment fort du numéro de Jonatan Riquelme. Il ne faut surtout pas penser que le photographe veut restituer le mouvement exact (il est en ballant avant-arrière alors qu'ici, il paraît latéral). Si les bras sont effectivement réels, ils desservent l'artiste en montrant un manque d'assurance. Imaginez deux bras seulement dans un mouvement répété et le trapèze en position oblique... Quelle force pour l'artiste ! Pour moi c'est une image gratuite.

Matute dans tous ses états. Jouer sur la profondeur est une très belle idée. Ici, la multiplication du clown est tout à fait enrichissante (variété des attitudes). Il remplit la piste, ce qui n'était pas si évident pour lui.

La complexité de la réception des cerceaux (quand il y en a trop !) et la fébrilité du corps et des mains qui les réceptionnent s'accommodent bien de la multiplication de l'image. Pavel Yeusiukevich (Salvador à Figueres) est un excellent jongleur mais il pourra difficilement passer les anneaux autour de son cou en jonglant de la tête avec un ballon en même temps. Quoi qu'il en soit, je trouve cette photo très positive (même si elle est impossible) pour saluer la dextérité du jongleur.

 Une belle image, très graphique et très bien mise en page du beau Gustavo Sartori.

Aleksandr Batuev se met en boîte en quatre postures. C'est parfait sur le plan descriptif.

En définitive, Miquel RIBOT réalise deux types de créations. Celle qui est objectivement descriptive du point de vue technique des arts du cirque, ce qui ne l'empêche pas d'être attrayante sur le plan décoratif. Et celle où il navigue dans sa propre subjectivité, sans souci de la réalité de l'exercice. L'image devient un objet surprenant, surtout décoratif.
Ce sont, de toutes façons, des créations fascinantes. N'hésitez pas à donner votre avis si vous vous avez un autre point de vue.
Sur le site de Miquel miquelribot.com vous pouvez vous procurer ses oeuvres sous forme de grands panneaux... On a bien parlé de photo décorative !