lundi 17 avril 2017

Les mains dans le portrait

Le photographe devant son modèle a déjà fait des choix : fond, lumière, focale, ouverture pour la profondeur de champ... Le reste, le regard ou son absence est dans la relation de ces deux personnes.
Le travail que j'ai commencé et que j'ai appelé Au fond de nos yeux, des portraits de poètes, tient compte de tous ces paramètres. 
Sans vouloir copier les autres photographes qui se sont trouvés dans cette situation ( c'est-à-dire réaliser un portrait hors studio, de quelqu'un qu'on ne connaît pas ou peu), la fréquentation de leur travail peut apporter sinon des réponses, du moins une réflexion.
Les images qui vont suivre ont été réalisées par une photographe américaine du nom de Marion ETTLINGER qui est une grande spécialiste de la photo d'écrivains. Elle a publié un livre en 2003, AUTHOR PHOTO, portraits 1983-2002, 200 portraits d'écrivains.
Si certains portraits sont des close-up, d'autres acceptent dans le cadre la présence des mains. Voici quelques images en illustration. Toutes ces photos sont de Marion ETTLINGER.














Que tous ces écrivains me pardonnent, je ne les connais pas (en dehors de Patricia Highsmith). L'objet de cette publication est la place des mains dans l'image.
Apportent-elles quelque chose sur la personnalité du modèle ou contribuent-elles à habiller le cadre ? En tout cas, elles évitent la monotonie d'une galerie.
La réponse sur l'opportunité de leur présence vient peut-être tout naturellement au moment de la prise de vue...

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