Les photographes amateurs (dirons-nous) sont regroupés en fédérations nationales auxquelles adhèrent les clubs. En France, la FNSPF (à l'époque) - appelée aujourd'hui FPF, Fédération photographique de France- motive ses adhérents en organisant des concours internes pour valoriser le travail réalisé et faire connaître les talents. Les clubs organisent des expositions qu'on nomme salons photographiques auxquels peuvent participer les photographes du monde entier. Des diplômes sont distribués et un catalogue reproduisant les œuvres primées est édité. Pour participer, il faut au moins payer les frais de retour des tirages photographiques. L'ensemble des fédérations nationales sont regroupées dans une fédération internationale (FIAP) qui distribue aussi des distinctions reconnues dans le monde.
Dans les années 70, au Maroc, nous avions une petite fédération de 5 clubs et participions aux salons photographiques internationaux. C'est de cette façon que j'ai connu les images de Pedro Luis RAOTA (1934-1986).
En voyant les photos de RAOTA, vous comprendrez aisément son succès. Il était alors considéré comme l'un des meilleurs qui soit, distingué dans toutes les compétitions. En 1980, une importante exposition de ses œuvres fut présentée en Italie, en Belgique et en Australie.
Ce photographe a effectivement un sens de la mise en scène (oui, il s'agit de mise en place des personnages dans le cadre) et de l'effet lumineux (souvent sur le visage). Réussite totale au niveau du pathos et de l'humour. Il s'agit d'humains, c'est important de le rappeler, car souvent les amateurs se cantonnent aux paysages.
Je suis un peu moins impressionné aujourd'hui : l'écriture photographique s'est totalement libérée et nous sommes submergés d'images étourdissantes.
Même si ces images sont "fabriquées", reconnaissons qu'il y a plein de bonnes idées.
On peut atteindre le site de Pedro Luis RAOTA ICI.
waouhhhh
RépondreSupprimerle coup de la lumière sur le sujet principal j'adore!!