jeudi 30 novembre 2017

Barbara BAMBERGER, photographe

J'ai quitté la photo de cirque après le Festival de Figueras, mais mes amis savent bien que je garde un oeil sur ce qui continue de se jouer sur les pistes, notamment par les photos (mais aussi les vidéos) de Cirque.
Il y a trois jours le site Burguscircus a publié une excellente photo de la troupe Grechushkin prise lors du Festival de Zhuhai (en Chine). Une vidéo aussi. Avec la signature de Barbara BAMBERGER. Il y avait donc un photographe européen en Chine. C'est plutôt exceptionnel et cela méritait investigation.
Cette femme (jeune d'après la photo) se passionne pour la photo de spectacle. Elle vit en Suisse. Il semblerait qu'elle fasse de la photographie son métier.


chez Knie, cette année

Elle a déjà pas mal documenté le sujet, pour preuve les photos qu'elle publie sur le site 500px.com ICI. Elle est aussi passionnée par les paysages et la nature, en général.
Elle est passée par Figueres 2017, bon signe d'une certaine ambition. J'ai envie de dire à mes anciens collègues photographes, voici d'une certaine manière une concurrente tant il n'est pas évident de placer ses images !

Le Mexicain Marco Antonio PENAGOS à Figueres 2017

Ce sont surtout des photos prises dans les spectacles en Suisse qu'elle donne à voir, ci-dessous (Knie, Oh la la, Conelli)







Sur son site, ICI, Barbara BRAMBERGER se dit ravie de vous rencontrer. 
On peut dire qu'elle réalise un très bon travail photographique... mais sans originalité pour le moment (le plus difficile étant bien de se démarquer de ce que font les camarades le long de la piste).
Bonne chance Barbara. 


Ramón MASATS, photographe

Ramón MASATS (1931) photographe d'origine catalane est considéré comme une personnalité importante de la photographie espagnole (Prix national de photographie en 2004).
A ne voir que ce qui se fait dans l'hexagone, on oublie la vitalité qui a existé dans les années 50-60 en Espagne qui a produit des oeuvres qu'on dira immortelles. Mais ces photographes s'exportaient peu.


Comme MASATS, ils nous montrent l'Espagne d'alors. Une Espagne encore peu développée, avec ses traditions et son art de vivre qu'on essaie encore de retrouver aujourd'hui. 
Un des premiers grands reportages réalisé par ce photographe indépendant fut la San Firmin de Pampelune dans les années 50. Il a aussi touché à la réalisation cinématographique, dans le documentaire notamment.
Aujourd'hui, il ne prend plus de photos et n'apprécie pas la photo conceptuelle.
Si on lui demande ce qu'est une bonne photo, il a une réponse pleine de bon sens : celle qui vous satisfait et qui satisfait celui qui la regarde.
A propos de bonne photo, je me suis intéressé à ce photographe après avoir vu cette image (ci-dessous) que je trouve être un vrai chef d'oeuvre.


Je n'ai pas encore trouvé d'informations sur les circonstances de la prise de vue, mais ça en dit long aussi sur l'importance du clergé espagnol dans la vie quotidienne.
Vous trouverez sur le net, à son nom, d'autres images pour avoir une idée de ses reportages.




  


samedi 25 novembre 2017

Muhammed MUHEISEN, photographe

Dès l'âge de 19 ans, Muhammed MUHEISEN (1981) est entré à l'agence photographique Associated Press (AP).


Jordanien d'origine, il a couvert un grand nombre d'évènements importants du Moyen-Orient. 
Il a obtenu le Prix Pulitzer en 2005.
Il vit au Pakistan. C'est là qu'il a photographié des enfants Afghans réfugiés.
Une série de portraits significatifs dont voici quelques-uns.








D'accord, c'est un travail photographique facile à réaliser, mais il permet de ne pas occulter ce drame parmi tant d'autres.

Jan SCHLEGEL, photographe

Encore une découverte extra.


Photographe allemand, Jan SCHLEGEL(1965) a choisi, très jeune, de partir à la découverte des gens tels qu'ils sont, à travers le monde. Il aurait parcouru plus de 60 pays. Des gens 'bruts", dans leurs vêtements et leurs maquillages... Seule compte alors la personne pour elle-même, pour sa beauté et sa vérité, comme l'écrit le journaliste Pascal Gilbert.
Au laboratoire, Jan SCHLEGEL "avec patience et respect, peaufine le contraste, sublime les couleurs, embellit les lumières..."
Ce sont des images exceptionnelles.









Ceci n'est qu'une pâle présentation de cet artiste qu'il faut découvrir sur son site ICI .

Les affiches du Festival de Cirque de MASSY (2014 à 2018)

C'est en découvrant l'affiche du prochain Festival de Cirque de Massy que m'est venue l'envie de revoir celles des années passées, sans remonter trop loin. Encore que ce serait riche d'enseignements.
J'ai toujours été sensible à la mise en page des affiches (ou des couvertures de livres d'ailleurs). L'observation de la mise en page, de l'illustration et des espaces d'écriture peuvent apporter des éléments de réflexion dont on peut tirer soi-même profit.
En dehors de ses qualités esthétiques, l'affiche est avant tout vecteur de communication. Tout cela mêlé, on se pose d'abord la question : est-elle efficace, va-t-elle attirer des spectateurs ?


Très belle image de tête de lion, graphie très équilibrée (même si l'alignement à droite fait un peu désordre). On remarquera que la même police a été utilisée pour les 3 Festivals suivants ainsi qu'une mise en place des mots très ressemblante.
Je n'ai pas d'information sur l'auteur de la photographie.



En 2015, Bello NOCK fait l'affiche. Il n'est pas forcément connu du public : c'est un risque de le mettre ainsi en premier plan, mais sa physionomie (avec sa coiffure notamment) et l'arrière-plan animal sont sans équivoque : il s'agit bien de cirque. 
La première illustration (horizontale) est remarquable. Voici un visuel de grande qualité (pour moi), même s'il manque de couleurs plus attractives. 


Image fourre-tout pour le Festival 2016. Si elle est bien faite sur le plan graphique, elle n'est pas attirante. On sait toutefois qu'il y aura des fauves et des éléphants. La présence des animaux se trouvait être le socle fondateur de ce Festival, un quart de siècle plus tôt.
Qu'en sera-t-il bientôt ?



Les turbulences qu'a connu le comité d'organisation du Festival ont dû laisser des traces. Ces visuels sont vraiment quelconques. 
Ci-dessous, voilà l'affiche du 26e Festival. Il est tout de suite visible qu'il y a eu un tournant.
Les couleurs interpellent d'emblée. Un bleu profond attire le regard et souligne les couleurs chair de l'acrobate aux tissus. Pourquoi cet artiste qui n'est pas au programme et dont on ne retrouve pas le numéro non plus ?  

La taille de la photo dans l'image (elle ne représente que la moitié) marque une sorte de distance avec le lecteur. Si cette photo est équilibrée, l'acrobate donne aussi l'impression d'être un personnage inaccessible ou lointain et accessoire. Il vaut mieux, je crois, transcender la réalité et faire en sorte que cet artiste de chair ait aussi une force psychologique en lui donnant du poids et en inscrivant le texte dans les espaces qui l'entourent. Il n'est pas forcément facile de faire une bonne affiche avec une belle photo.
Dommage que le millésime ne soit pas inscrit (penser à ceux qui la verront dans 50 ans !).
Cette affiche qui ne fait pas référence aux animaux (et on comprend pourquoi avec les mouvements anti-cirque avec animaux qui s'excitent en permanence) laisse à penser que le Festival perd son identité. Seuls trois numéros d'animaux sont programmés en janvier 2018 à Massy : chats, chameaux et les lions de Didier Prein.

Les affiches du Festival du Cirque de Demain me passionnent assez.
En voyant l'affiche de Massy, j'ai pensé tout de suite à l'esprit du FCD. Mais on n'est pas dans la même efficacité. Ici, le visage est au coeur de l'image par sa présence. Le graphiste à rajouté des brillances (genre poussières célestes, gouttes d'eau) qui dynamisent le geste ou la pose... Et c'est plein de couleurs alors que c'est une photo en noir et blanc.
Superbe diagonale. Résultat remarquable.



vendredi 24 novembre 2017

Eolo PERFIDO, photographe

Ce photographe italien est réputé pour avoir gagné des prix importants.
Il est ambassadeur de la marque LEICA, matériel qu'il utilise pour ses prises de vues.
Agé d'un peu plus de 45 ans, il travaille pour la mode et les grandes entreprises.



Beau travail dans le portrait dont voici deux illustrations très différentes mais également intéressantes. Vous aurez du mal à dire le contraire.




Mais, je vous ai réservé cette série appelée CLOWNVILLE, très amusante dans sa dérision. Une exubérance toute italienne. Dégustez.









Vous pouvez, bien sûr, découvrir bien d'autres images sur son site : ICI .

jeudi 16 novembre 2017

Akasha RABUT, photographe

Akasha RABUT est une jeune photographe américaine (découverte dans l'imagerie qui accompagne Wetransfer). 
A la Nouvelle-Orleans, elle a photographié des groupes ou des communautés tellement différentes de celles que nous connaissons dans notre pays que c'est toujours passionnant à découvrir. On aimerait quand même savoir les raisons ou circonstances de ces "défilés".
Elle n'est pas obnubilée par les cadrages, ce qui donne une photo intuitive, rapide même quand elle est posée. C'est le sujet qui compte avant tout.
Voici quelques photos de sa série d'un rassemblement de cavaliers dans la ville...