samedi 26 mars 2016

YONGZHI CHU, photographe chinois

Pour peu qu'on soit attentif aux publications des photographes chinois actuels, on peut découvrir  une photographie descriptive de qualité qui nous frappe par sa violence intrinsèque (surtout en ce qui concerne la pollution environnementale des cités urbaines, mais pas seulement, comme le montre cette photo ci-dessous).
Je me suis posé la question de la publier sur ce blog souvent consacré au cirque. Pourquoi rajouter encore de l'horreur à la maltraitance animale ? La totalité des circophiles détestent cette violence. Et sans doute aussi la totalité des circassiens d'Europe occidentale aujourd'hui. Mais il y aura toujours ici ou là une brute ou un barbare...
Oui, je me suis posé la question. Finalement, cette image a été tellement publiée que les militants de la cause animale qui agissent contre la présence des animaux dans les cirques et les zoos l'utilisent pour illustrer leurs actions... La meilleure manière de parler de cette image est encore d'y mettre des mots.


Recherche faite, il existe des lois en Chine qui interdisent ou limitent le dressage et l'exploitation des animaux. Mais elles ne sont pas connues dans certaines provinces et encore moins appliquées. Ne leur jetons pas la pierre : n'oublions pas qu'il y a souvent aussi dans notre pays des violences gratuites envers les animaux (voir les faits divers récents).
J'ai lu : Pourquoi ce photographe n'a-t-il rien fait ? Tant de naïveté est déconcertant.
Ce qui est sûr, c'est que l'attitude et le regard de ce macaque rhésus vont rester pour toujours dans ma mémoire.

Cette photographie a obtenu le Prix Nature (image seule) du World Press 2015.

 
 Portrait de YONGZHI CHU

Autre photo de ce photographe intitulée : jeunes gymnastes à l'entraînement.



YOGZHI CHU avait déjà obtenu un 2e Prix World Press sport 2013 pour l'mage suivante.


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