Je connaissais certains portraits de Patrick SWIRC (1961) - et les appréciais, bien sûr.
Une expo de ses oeuvres à Arles, cet été, le met à son tour dans l'actualité. Si bien que l'on retrouve ses images dans les magazines spécialisés.
Un excellent article de ma revue photo préférée (Réponses Photo n° 268 de juillet 2014) met en perspective, comme on dit, son travail avec reproductions et interview. Bonne occasion de regarder de plus près ses images qu'on retrouve sur son site www.swirc.com
Le choix de photos que j'ai fait concerne surtout des images réalisées en argentique noir et blanc et en grand format (chambre 20 x 25). C'est vrai que je suis très sensible au piqué et ici je suis gâté. Mais je vais au-delà, le portrait n'est pas que lumière, c'est aussi présence par le regard qu'il soit direct ou "ailleurs".
Quoi qu'il en soit, c'est un vrai délice de contempler quelques secondes ces visages connus.
Vous avez reconnu Pedro Almodovar, Benoît Poelvoorde, Clint Eastwood, Forest Whiteaker, David Lynch.
"Un bon portrait, dit Patrick Swirc, c'est quelque chose qui passe à un moment donné. Ce n'est jamais LE portrait de la personnalité, c'est juste un instant où je suis là, et la personne est là au même moment. C'est très aléatoire, ça dépend de l'humeur de chacun, ça prend ou ça ne prend pas" (Réponses Photo cité plus haut, enquête de Julien Bolle).
Tout est dit dans cette réponse. L'essentiel est là, le reste n'est que technique.
Patrick SWIRC réalise aussi des commandes publicitaires. j'ai trouvé ces 4 Circus pour des chaussures et des sacs qui ne passent pas inaperçues, ne serait-ce que par la manière de remplir l'espace (même si c'est artificiel).
Sur la première image, on reconnaît l'un des Clowns en folie, Pascalito, je crois.
Remplir l'espace donne du volume au portrait de Mathieu Amalric. Intéressant... d'autant que mordre est d'actualité.
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