Avec la collaboration de l'écrivain français Christian Grenier, spécialiste de science-fiction, le Canadien William CAMUS a publié des récits pour la jeunesse.
Ce qui m'a décidé à écrire cet article de présentation, c'est qu'on ne trouve qu'une toute petite photo plutôt très ancienne de cet auteur sur internet. Or, en 1997, j'ai assisté avec les élèves de mon collège (des 5e) à une rencontre avec lui lors du Festival Etonnants voyageurs à Saint-Malo... et pris quelques photos du personnage.
Dans les collèges où j'ai travaillé, nous faisions lire à nos élèves deux de ses ouvrages. Nous y trouvions une lecture attrayante, riche d'images et largement positive. Des centaines d'adolescents ont pu découvrir notamment Une squaw dans les étoiles et surtout Cheyennes 6112 (l'Amérique du Nord en 6112 !).
Ces livres parus au début des années 70 ont été réédités plusieurs fois.
Christian Grenier et William CAMUS sont des écrivains pour la jeunesse avec les codes d'histoires, de psychologie et de langage adaptés. Ce qui n'empêche pas les adultes de lire avec intérêt ces récits qui n'ont pas été mis sur le papier pour eux.
Deux mots sur William CAMUS (1923)
Sa biographie raconte que sa mère française a épousé un père iroquois qui faisait commerce de peaux. Elevé à l'indienne, il fut pilote de stock-car, journaliste et défenseur de la cause indienne. Cette cause qui est la base des nombreux récits qu'il a publiés. En 1960, il se met à écrire pour les jeunes.
Il a 74 ans sur la photo (1997)
15 commentaires:
Merci pour les photos! J’espère que vous savez que cette biographie est fictive. Camus est né en France, il n’avait pas une goutte de sang indien... il avait beaucoup d’imagination. Mais ses récits sont très vivants, même si tout est inventé.
Merci beaucoup pour ce commentaire. En fait, je ne croyais savoir que ce que j'avais lu sur lui. Cela me déçoit un peu, l'illusion collait si bien ! Mais c'est le propre de la littérature de faire rêver les lecteurs et j'ai l'impression que son monde plaisait beaucoup aux jeunes de cette époque-là.
Finalement, c'est amusant d'avoir été pris dans ses filets !
Yvon Kervinio
Bonsoir !
Le hasard est étonnant qui me fait tomber sur votre échange au moment même où je reprends quelques recherches au sujet de mon grand-oncle "Willy"... et je suis étonnée de lire le commentaire de "Anonyme" qui est... vrai ! Mais qui êtes-vous, Anonyme, ou au moins comment le saviez vous ? ;-))
Bonjour,
Je suis également à la recherche d'information sur William Camus, pour un projet de réédition. Est-ce que quelqu'un sait si il est toujours vivant ou s'il a des ayants droits ?
Je suis également étonné de lire ce commentaire anonyme.
Bonjour
Je suis là petite nièce de William Camus
Vous pouvez me contacter par mail
evisseaux [at] gmail.com
J'étais présent à son enterrement, nous n'étions pas très nombreux à l'église.
Je regrette personnellement de l’avoir perdu de vue au point que nous, sa famille, ne savions même pas qu’il était décédé…
Comment le connaissiez vous ?
Un ami commun fin des années 90, nous avons collaboré pour plusieurs projets de CDROM interactifs et j'ai ensuite travaillé beaucoup avec Michelle sa femme que j'ai perdu de vue en 2007 je crois. Je ne me rappelle pas de la date de son décès, au printemps 2005 peut-être
Michelle était la marraine de ma petite sœur, attristée de l’avoir perdue de vue… auriez vous des éléments nous permettant de retrouver sa trace ?…
William Camus (nom civil: Louis-André-Georges Camus) est né à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) le 8 juillet 1923 (source: table décennales 1923-1933, Archives départementales Val-de-Marne). Ses prétendues origines iroquoises sont le fruit de son imagination. Ses parents sont Français. Il immigre vers l'Amérique du Sud (Brésil) en 1953. Il revient en France dans les années 1970. Il est décédé à Créteil le 8 août 2001.
« Ses parents sont français » : en fait on n’est sûr de cela que du côté de sa mère (mon arrière grand mère) puisque William (né Louis) était un enfant illégitime…. Il paraît cependant peu probable que mon AGM ait fauté avec un Iroquois….
Je trouve formidables toutes ces conversations puisqu'elles permettent à la famille de trouver des informations fiables (semble-t-il). La réalité de la vie de William (Louis) Camus n'enlève rien à son talent (bien sûr): je suis persuadé que les jeunes collégiens trouveront encore longtemps matière à rêver et à s'évader dans son écriture, pour peu que des enseignants les y incitent.
En tant que photographe aussi, je trouve que ces portraits-souvenirs d'une rencontre avec mes élèves contribuent à la légende de cet auteur très prolifique (il peut ressembler à l'image que le cinéma nous a transmise).
En tout cas, sa photogénie anguleuse est très intéressante.
En effet ;-)
Emma, Yvon: nous nous sommes peut-être rencontré au Plessis Trévise chez William et Michèle, avec "ptit loup".
Michèle avait environ 70 ans en 2007, sans présager de sa santé... pas sûr qu'elle soit encore de ce monde malheureusement. A cette période elle a habité quelques temps dans la commune de Dampmart (77400)
Je n'en sais malheureusement pas beaucoup plus. Il est probable que j'ai gardé quelques correspondances manuscrites de William, et sans doute au moins un manuscrit (j'ai relu quelques uns de ceux qu'il envoyait chez Fleurus) mais j'ai déménagé plusieurs fois et je ne suis pas sûr d'avoir conservé toutes les archives...
Yvon, Sylvain, pouvez vous me contacter par mail e.visseaux[at]gmail.com, afin que nous puissions continuer à échanger ?
A bientôt
Emma
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